L’anorexie mentale n’est aucunement une maladie incurable, mais c’est un syndrome long à traiter. En général, une personne anorexique s’enferme et il s’avère très complexe de l’épauler. Pourtant, elle ressent la nécessité d’être soutenue. En tant que parents, vous pourrez gagner sa confiance en le dirigeant vers un spécialiste.
Rassurez l’enfant anorexique
Surtout ne sous-évaluez pas le malaise. Discutez avec elle. Faites-lui savoir qu’on doit se nourrir en fonction de ses appétences, qu’un ado ou un adulte casanier, même pour garder une masse minimale, ne peut ingurgiter au-dessous de 1 700 kcal la journée. Et employez des expressions justes. Manger, ce n’est absolument pas prendre du poids, mais plutôt s’alimenter. La reprise de poids pour parvenir à un poids minimal standard, ce n’est pas s’engraisser, c’est couvrir un déséquilibre. Prenez garde sur les remarques assassines : tu as vu, tu es hideuse, tu es maigre comme un clou. Elles sont vexantes et inutiles, car l’anorexique se considérera toujours comme une baleine.
Les mots à éviter
Croyez en votre fille, en ne cherchant pas à la piéger, mais à la consoler. Pas la peine de lui dire qu’il n’existe aucune substance grasse dans une assiette qui en contient : elle le remarquera et cela aggravera ses troubles : feinte, nausées. Ayez à l’œil son attitude envers ses frères et sœurs. Il est habituel que l’anorexique les persécute jusque dans leur plat. Elle va essayer de les faire manger, à les goinfrer. Pour ce faire, elle reprend confiance en gardant la maitrise sur elle-même et sur ses proches, elle fond, tandis que les autres repaissent. Contrecarrez-la, ce n’est pas sa fonction. Les parents vont aussi avoir besoin d’une assistance. Une thérapie semble nécessaire, pour tous.