Comme vous le savez, la procréation se fait de manière naturelle. Un œuf est fécondé après la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde. Si au bout d’une année, vous n’arrivez pas à concevoir, vous devez peut-être penser à entreprendre des démarches médicales. Il existe trois aides médicales qui peuvent vous permettre à procréer si la démarche naturelle n’a pas fonctionné.
Comment fonctionne la stimulation de l’ovulation ?
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C’est la première solution envisagée lorsqu’un couple ne parvient pas à procréer. Parfois, une femme peut souffrir de trouble d’ovulation ou même d’anovulation. Dans tous les cas, vous pouvez donner un coup de pouce à votre couple en stimulant l’ovulation. On stimule les ovaires afin qu’ils produisent des follicules. Ils peuvent alors libérer un ou deux ovocytes. Avant d’entamer ce traitement, il faut faire un bilan médical complet chez les deux partenaires. Il faut analyser les antécédents médicaux et familiaux ainsi que les habitudes de vie comme la consommation de certains médicaments, de tabac et d’alcool. Ensuite, il faut vérifier la réserve ovarienne de la femme durant le troisième jour de son cycle.
Pour stimuler l’ovulation, elle doit prendre un traitement oral à base de citrate de cloriphène. Le cas échéant, il faut entamer un traitement sous-cutané à base de gonadotrophines. Vous devez faire un suivi régulier chez le gynécologue pour observer la maturation des follicules ovariens. Pour cela, il réalise des échographies par voie vaginale. En cas de besoin, le gynécologue peut administrer des dosages hormonaux sanguins. Puis, il faut effectuer un spermogramme chez l’homme pour lever le doute sur sa stérilité. En effet, la stérilité peut provenir de la femme et/ou de l’homme.
Quand recourir à l’insémination et à la fécondation in vitro ?
L’insémination artificielle et la FIV ou fécondation in vitro sont deux techniques bien différentes. L’insémination artificielle consiste à déclencher la procréation sans rapport sexuel. On va déposer directement du sperme dans l’utérus de la femme avec un petit cathéter pour déclencher la fécondation. Cette méthode est surtout utilisée avec la stimulation de l’ovulation. On va alors inséminer le sperme 36 heures après la prise d’hormone. L’insémination artificielle permet de faciliter la rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde dans l’utérus. Il faut noter que l’injection est indolore. Mais, vous devez rester allongée pendant 30 min après l’opération.
La fécondation in vitro ou FIV est le dernier recours lorsque vous n’arrivez pas à procréer. Il faut recueillir les ovules et les spermatozoïdes afin de les traiter en laboratoire. Il faut stimuler les ovaires pour prélever les ovocytes d’un côté et prélever et décongeler le sperme de l’autre côté avant de déclencher la fécondation dans un environnement propice. Ensuite, il faut procéder au transfert embryonnaire où l’on dépose l’embryon dans l’utérus de la femme. L’embryon peut être déposé dans l’utérus de sa maman ou d’une mère porteuse si la mère présente des anomalies pour mener à terme une grossesse. Dans tous les cas, on peut utiliser le sperme du partenaire ou recourir à un don de sperme.